Faisant partie de l’espace économique de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Mali est un pays enclavé qui dépend de l'extraction de l'or et des exportations agricoles. L'activité économique est en grande partie limité e à la zone riveraine irriguée par le fleuve du Niger et environ 65% de sa superficie est désertique ou semi - désertique.
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Environ 10% de la population est nomade et environ 80% de la population active travaille dans le domaine de l'agriculture et la pêche. Le Mali reste tributaire de l'aide étrangère et le statut fiscal du pays fluctue avec les fluctuations de l'or, des matières premières agricoles et de la récolte (les exportations du coton et de l'or représentent environ 80% du total des exportations).
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L'activité industrielle est principalement concentrée sur le traitement des produits agricoles. Par ailleurs, et afin de garantir davantage de rentrées en devises, le Mali se propose de développer son industrie d'extraction de minerai de fer et d’investir dans le tourisme .
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Malgré la récession mondiale, un coup d'Etat militaire, et la menace terroriste dans le nord du pays, le Mali est en train de reprendre une croissance économique en 2013 après la baisse de production de 2012 et ambitionne de retrouver sa cro issance moyenne de 5% par an (entre 1996 à 2011).
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Les performances de macroéconomiques maliennes sont globalement satisfaisantes. En dépit du climat d’insécurité qui a affecté l’économie malienne ces derniers mois, le taux de croissance du PIB a repris so n rythme en 2013 (5%) après avoir chuté en 2011 (2.7%) et en 2012 (-1.2%).
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Cependant, le Mali demeure classé parmi les pays les moins avancés (59 % de la population sous le seuil de pauvreté), il est vulnérable aux chocs extérieurs : invasions acridiennes, chute des cours du coton (seconde ressource d’exportation après l’or), hausse des cours du pétrole, dépréciation du dollar par rapport à l’euro et crise ivoirienne. C’est pourquoi, l’économie malienne gagnerait à être diversifiée.
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Afin d’impulser la co mpétitivité de l’économie, plusieurs réformes structurelles sont prévues, la plus importante réforme est relative à la finalisation du processus de privatisation de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles qui constitue l’élément majeur de la réforme du secteur cotonnier. L’objectif de la réforme en cours est la mise en route de quatre filiales nées du démembrement du monopole public.
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Relativement au secteur minier, d’autres projets d’investissements (cimenteries de WACEM et VICAT, minerai d e fer de SANDEEP) sont bloqués dans l’attente d’une réforme du secteur ferroviaire qui passe par le redémarrage des investissements de TRANSRAIL.
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Les autorités maliennes prévoient, également, d’achever un certain nombre de réformes structurelles : restruct uration des secteurs cotonnier, minier et bancaire (Banque d’Habitat du Mali), ainsi que des réformes portant sur la gestion des finances publiques.
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