Agriculture
L'agriculture occupe 80% de la population active et contribue pour 45% au PNB du pays. Les principales cultures vivrières sont adaptées au milieu naturel aride (mil, sorgho) ou produites dans des zones irriguées (maïs, riz et la canne à sucre). Les arachides et le coton sont cultivés pour l'exportation.
L'élevage est une part importante de l'activité agricole malienne. Il est diversifié:
bovins, ovins et caprins. De plus, l'élevage de volailles connaît une rapide progression. Mais l'essentiel de la production du secteur primaire est assuré par la culture du coton.
Energies et Industries
Ce secteur occupe 7% de la population active et contribue pour 17% au PNB du pays.
Les principales ressources minières sont le phosphate, le sel, l'uranium et l'or. Elles n'ont pas toutes été prospectées. Le sel fait l'objet d'un commerce traditionnel.
L'activité industrielle est peu développée et s'articule autour de l'agro-alimentaire, la construction (BTP) et l'extraction minière aurifère. Les sites d'extraction se trouvent dans la région de Kayes (mine de Sadiola, Yatela) et dans celle de Morilla. Plus de 60% de l'électricité produite est d'origine hydraulique.
Services
Les services occupent 13% de la population active et contribuent pour 38% au PNB du pays.
Le commerce est la branche d'activité la plus dynamique au Mali. Le nombre de sociétés publiques a fortement diminué suite au programme de privatisation engagé par le gouvernement. Le secteur public n'occupe plus que 22% des effectifs salariés du pays.
Ce programme de privatisation touche maintenant les aéroports, les banques et les télécommunications ce qui devrait entraîner pour les prochaines années une augmentation des investissements directs étrangers (IDE). Dans ces domaines les partenariats techniques et financiers avec des entreprises étrangères sont recherchés par les entreprises maliennes.
Comme dans la plupart des pays d'Afrique, il convient de prendre en considération l'économie informelle (on estime à 25% la part de la population active dans ce secteur). Phénomène essentiellement urbain, il est per çu comme une alternative au chômage, c'est un « secteur refuge ». On y trouve une majorité de femmes. Ces entreprises individuelles ont parfois une durée de vie de moins d'un an.
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